18h30-20h30

À l’occasion de l’entrée au Panthéon de Robert Badinter, cette rencontre propose de mettre en regard son combat pour l’abolition de la peine de mort avec celui de Victor Hugo, auquel il aimait se référer.
Tous deux ont porté la même conviction : que la justice ne peut s’exercer au prix de la vie humaine. « Le vœu de Victor Hugo était accompli », déclara Robert Badinter le 30 septembre 1981, jour de l’adoption de la loi d’abolition. Comme Hugo, pour qui « la peine de mort est le signe éternel de la barbarie », il a fait de la parole une arme contre l’irréparable, de l’engagement une exigence morale. Il fut aussi un acteur essentiel de la reconnaissance des fusillés du Mont-Valérien, affirmant que « la justice sans mémoire n’est pas la justice ». Cette rencontre rend hommage à un héritage de justice et d’humanité.
En présence de Gérard Audinet, directeur des Maisons de Victor Hugo Paris /Guernesey et Basile Ader, avocat et conservateur du musée du Barreau de Paris.